Janvier continue très fort en coups de gueule, la Râleuse est de retour !
Il y a une chose que j'ai en travers de la gorge depuis quelques jours et j'arrive pas à l'avaler tellement c'est dégueulasse. Autant le recracher et vous en faire profiter.
Sans doute parmis vous y a-t-il des fans de la série télévisée Grey's anatomy (si, si j'en connais au moins une qui ne le rate jamais). Si c'est votre cas, comme ça a été le mien, vous avez trépigné d'impatience mercredi soir dernier à l'annonce du retour de la 7eme saison sur Tièfoine.
Même mon fils était content quand je lui ai donné l'autorisation de regarder le premier épisode avec moi avant d'aller dormir. Et ça a commencé très fort !
Pour ceux qui prennent le train en route, il faut rappeler que la saison précédente s'etait achevée dans un bain de sang. Un homme avait fait irruption dans le Seatle Grace Hospital et fait un carton sur tout ce qui bougeait. L'épisode baignait dans des hectolitres d'hémoglobine mais qu'à cela ne tienne, nous étions tous paralysé par le suspens.
Mourra, mourra pas ?
A la suite de quoi nous avons eu des mois pour nous remettre, oublier la violence des images, oublier la série elle-même.
Mercredi soir, on attaquait donc les séquelles du carnage, le traumatisme des personnages, blablabla.
Je serais curieuse de connaitre le taux d'audience qu'a fait l'épisode de la tuerie aux Etats Unis afin de connaitre la raison pour laquelle les scénaristes ont décidé de faire basculer une série somme toute familliale en une série à ne pas mettre devant tous les yeux tellement on sombre dans le gore et le carrément dégueulasse.
Grey's anatomy, on s'y plait non pas à cause des malades, dont tout le monde se fiche, mais on veut savoir qui couche avec qui, ça ne va pas plus loin.
Premier épisode donc, un jeune homme arrive avec une affreuse tumeur au cerveau qui nécessite l'intervention d'une bonne partie des chirurgiens et là, on dérape dans la boucherie. Des images à la limite du soutenable pour qui n'a pas fait sa médecine. Mon fils avait les mains devant les yeux et moi je commençais à m'impatienter dans ce bloc opératoire où ça commençait à craindre velu !
Le deuxième épisode, je dois avouer que je ne m'en souviens même pas tellement c'était plat. Du trauma, du trauma et encore du trauma.
Le troisième épisode, diffusé aux alentours de 22h 30 m'a achevé.Il s'intitule "des êtres étranges" mais il aurait été préférable de laisser le titre original bien plus proche de la réalité : Superfreak
Un patient emmené par sa femme arrive aux urgences dans un état tel qu'il faut déjà des annéés de pratique de films d'horreurs pour imaginer le maquillage du bonhomme. Le type est sensé être couvert de verrues. Il a le visage bien évidemment déformé, vert et couvert de pustules mais le pire c'est ses mains ou plutôt ses monstruosités au bout des bras. Ca ressemble à des racines d'arbre, c'est vert moisi, démesuré, ramifié et couvert de grosses verrues.
Vous avez la nausée ? oui hein et encore vous n'avez pas vu l'épisode !
Durant 40 minutes j'ai eu envie de cracher mes tripes surtout quand cette chose est passée au bloc et que le staff au complet (ben oui fallait bien ça) s'acharne sur elle. Et vas-y que je te coupe au sécateur les racines des verrues qui font 15 cm de long et que je te filme toute cette moisissure répugnante jusqu'au bouquet final où tenez vous bien, une araignée sort des crevasses et ramifications crados du bras du mec ! Ce qui tend à nous faire comprendre, nous public, que le gore est sans limite.
Oui je suis arachnophobe, j'en ai déjà parlé mais ce n'est même pas cette araignée qui m'a fait sortir de mes gonds. Ce qui m'a outré en dehors du fait qu'on ait réussi à me filer la gerbe de ma vie et m'empêcher de m'endormir tellement les images étaient imprimées sur mes rétines, c'est que des sénaristes puissent à ce point se foutre de la gueule du public.
Je ne peux pas imaginer un seul instant que les fidèles de la série soient restés insensibles aux images filmées et à l'imagination tordue des scénaristes. La trame du scénario est totalement occultée par des scènes à coté duquel Massacre à la tronçonneuse fait office de promenade bucolique !
Déjà que l'histoire ne va pas chercher loin ...
Trois jours après la diffusion de cet épisode, je suis encore sous le choc des images que j'ai vu. Je suis heureuse que mon fils ne les ai pas vu, le visage d'un mec coupé en deux lui a suffit.
Je suis sans doute un peu naïve mais jamais je n'aurais imaginé qu'une chaine de télévision puisse balancer une telle horreur sans un avertissement pour images difficiles voire insoutenables.
La magie s'est brisée en quelques instants, ma decision est, comme à chaque fois que je met fin à une collaboration, irréversible et définitive comme dirait machin sur son île à la con.
Adieu Grey's anatomy, tu es allé trop loin, continue sans moi, je me casse.
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